Plus de deux mois après les incidents violents qui
ont marqué les matchs de qualification au Mondial 2010 entre les
Fennecs et les Pharaons, les deux équipes se retrouvent, jeudi, en
demi-finale de la Coupe d’Afrique des nations, au stade de Benguela, en
Angola. Un match à haut risque.
Mille places pour les
fans des Fennecs. Le président d’Air Algérie s’est dit prêt lundi à
renforcer le contingent de supporters pour soutenir les Verts qui
affronteront les Égyptiens (
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lors des demi-finales de la Coupe d’Afrique des nations, en Angola.
Cette opération commerciale, financée en partie par l’Etat (d’une
valeur de 250 000 dinars, le prix du billet a exceptionnellement été
fixé pour l’occasion à 60 000 dinars), ressemble à un remake du
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Cette rencontre avait été entaché par des violences entre les partisans
des Fennecs et des Pharaons qui s’étaient déplacés en nombre. Si pour
l’instant, en Égypte, rien n’a encore été prévu pour faciliter la venue
des supporters, il reste fort à parier que les aficionados des Pharaons
ne seront pas en reste et s’envoleront par centaines pour l’ Angola,
pour être aux premières loges. Des retrouvailles qui risquent de
s’avérer explosives.
« C’est un match qui sent d’ores et déjà la poudre »,
explique judicieusement, Rachid Belarbi, journaliste au quotidien
algérien
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Depuis deux mois, l’Égypte attend patiemment sa revanche après la
victoire de l’Algérie (1-0), lors du match de barrage à Khartoum, qui
avait privé les joueurs de Hassan Shehata d’un ticket pour le Mondial.
« Ils nous ont gêné et ils vont en Afrique du Sud, mais au moins nous
pouvons obtenir notre vengeance », confie à
[ندعوك للتسجيل في المنتدى أو التعريف بنفسك لمعاينة هذا الرابط], Ossama, un cafetier averti du Caire.
La déclaration de guerreCette demi-finale s’apparente à une bataille pour les
joueurs égyptiens qui entendent laver leur honneur du dernier affront
algérien. « Ce sera une question de vie et mort dans ce jeu. Pour les
deux côtés il ressemblera à une guerre », a déclaré lundi Mohamed
Zidan, la star du club allemand Borussia Dortmund, après que les
Pharaons ont battu le Cameroun. « Nous, nous n’avons pas de pression.
Nous sommes les champions et nous sommes meilleurs qu’eux. Chacun verra
qui est la meilleure équipe ». Le ton est donné. Il n’est pas question
pour les Pharaons de se laisser intimider par les Algériens qui, sûrs
de leur suprématie, bombent le torse.
Ainsi dans plusieurs quotidiens algériens, on pouvait
lire, lundi, l’exposé des qualités des Fennecs. « Au vu des prouesses
techniques et du volume de jeu impressionnant montrés par nos valeureux
Fennecs face à Drogba, Kalou et Touré, on voit vraiment mal comment les
Égyptiens pourraient nous résister », s’enflamme Hassan Moali,
journaliste à
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Si pour l’heure, la guerre se joue par médias interposés, cette petite
bataille des mots pourrait prendre une autre ampleur et avoir des
conséquences dramatiques.
Un souvenir persistantLes événements lors de la phase de poule entre les deux
équipes sont restés gravé dans les mémoires. Le 12 novembre dernier,
lors du match retour (les Fennecs s’étaient imposés 3-1 à l’aller) qui
avait donné la victoire aux Pharaons (2-0), un bus transportant
l’équipe algérienne avait été attaqué à coup de pierres, et
[ندعوك للتسجيل في المنتدى أو التعريف بنفسك لمعاينة هذا الرابط]. La rencontre deux jours plus tard dans la capitale égyptienne avait également été suivie d’incidents violents.
Pour le match d’appui à Khartoum, même scénario. Des
échauffourées avaient éclaté dans la capitale soudanaise. Depuis ces
violences
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Les deux diplomates – algérien et égyptien – n’ont toujours pas repris
leurs postes respectifs à Alger et au Caire. Du côté des supporters, on
se livre toujours à
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En terrain neutre à Benguela, les Fennecs et les Pharaons rangeront
peut-être au vestiaire leurs rancœurs et leurs griefs. Histoire de
jouer au foot et non à la guerre.